Première Acte : Première vie
C'est dans un petit village à l'est du pays que la jeune femme vue le jour. Née d'un jeune couple, Ike vingt-trois ans, forgeron et Lana laitière de vingt-et-un ans. Ils n'étaient pas très riches, mais leur situation leur permettait d'avoir un ou deux enfants dont ils rêvaient depuis le jour de leur noce. Ils la firent baptiser : Anayeth Hopper.
L'enfant grandit doucement avec l'amour de ses deux parents qui n'espéraient qu'une chose : voir leur bonheur s'agrandir avec l'arrivée d'un deuxième poupon. Peu de temps après la première bougie de sa fille, Lana vit son ventre gonflé une deuxième fois : un nouvel événement allait arriver. Tout du moins, c'est ce qu'elle aurait aimé, mais le destin n'est pas toujours généreux.
Le bébé naquit, mais ne poussait aucun cri. Son cœur ne battait pas, ses yeux ne s'ouvrirent jamais, au grand désarroi de Lana. Mais les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules. Pendant l'accouchement, de nombreuses complications se manifestèrent. Une hémorragie qui manqua de tuer la jeune maman et une infection douloureuse. Le pronostic des médecins tomba rapidement : la présence de l'enfant mort en elle avait provoqué des lésions irréversibles qui rendaient toutes autre grossesse impossible. Anayeth n'aurait jamais de frère ni de sœur.
Bien que ce fût dur à accepter, le couple avait quand même déjà un enfant. Et même si elle était unique, elle ferait leur bonheur. C'est avec cette maigre consolation qu'ils continuèrent leurs vies, passant leurs temps à élever une jeune demoiselle qui grandissait à vue d'œil. Et rapidement, ils comprirent qu'à deux, ils n'étaient pas de trop pour canaliser l'énergie débordante du petit monstre assoiffé d'aventure.
Rapidement, elle montra un intérêt certain pour les armes que forgeait son père. C'était grand, brillant, mais surtout interdit. Cette nouvelle n'enchantait pas vraiment la maman, pourtant le père lui, y vit une bonne opportunité pour occuper la jeune fille afin qu'elle taise ses envies de faire des bêtises. Il trouva rapidement une arme à la taille de la fillette qui n'était pas excessivement dangereuse pour elle : un arc.
« Je me souviens encore de ce qu'il m'avait dit ce jour-là. Il m'avait promis une surprise le matin au petit-déjeuner et je n'ai pas arrêté de demander pour savoir. Quand il fit assez clair dans l'arrière coure, il m'emmena avec lui puis, il me tendit un petit arc et m'expliqua que je devais m'entraîner pour protéger maman en cas de problème. Sans demande plus, j'ai pris l'arme est ses flèches et j'ai commencé à viser les cibles. Ce n'était que des flèches avec des ventouses et je n'avais que cinq ans, mais je me prenais déjà pour une super-héroïne comme on en décrit dans les histoires pour enfants. »
Le temps suivit son cours, deux années calmes et normales passèrent. La jeune fille avait commencé son éducation scolaire et continuait toujours le tir à l'arc, dès qu'elle en avait le temps et l'occasion. Les ventes d'armes devenaient de plus en plus courantes, cela permettait à la famille d'avoir plus d'argent pour scolariser correctement Anayeth. Mais la vie n'allait pas tarder à encore mettre une halte au un bonheur presque parfait de cette petite famille.
Un soir, après une longue journée de travail, la famille se coucha, sans se douter du danger qui rodait. Si la famille dormait profondément, le feu qui servait à faire fondre le métal dans la forge, lui était toujours éveillé. La barrière de la cheminée mal fermée et une fenêtre ouverte en battant, un coup de vent suffisamment fort pour faire reprendre le feu qui laissa s'échapper quelques brindilles et le tablier de travail prit feu. Cela suffisait. La suite parait évidente. Ike se réveilla de justesse. Lana finit par sortir avec sa fille inconsciente dans les bras, mais uniquement au prix de la vie de son mari.
Une fois dehors, c'était la vision d'horreur : tout ce qu'ils avaient, partaient en fumée, puis s'écroulèrent en quelques secondes. Au bruit des fondations qui s'effondraient, la jeune mère hurla de douleur. Son mari qui les avait sauvées en leur dégageant le passage, avait sacrifié sa vie.
« Je ne me souviens pas de tout ce qu'il s'est passé cette nuit-là. Tout reste flou... C'est arrivé très vite. J'ai entendu maman m'appeler et j'ai ouvert les yeux. Elle m'a sorti de mon lit et m'a tirée dans le couloir en me disant de respirer le moins possible. Je ne comprenais rien, je ne voyais pas que la maison était en feu. Je me suis dégagée de son emprise pour aller rechercher mon doudou.
Quand je suis arrivée dans ma chambre, les murs étaient embrasés. Des débris en feu se sont mis à tomber autour de moi, c'était comme si une pluie écarlate tombait et cherchait à me brûler par tous les moyens. Dans un bruit semblable à une explosion, quelque chose de plus lourd est tombé sur mon dos, me plaquant au sol avec une force brutal. Je me souviens du feu me brûlant le dos, d'une douleur à la tête puis tout, c'est assombri.
À mon réveil, on m'a expliqué que je n'avais plus de maison et plus de père, qu'il avait soulevés ce qui m'était tombé dessus pour me laisser partir moi et ma mère. Il n'a pas eu le temps de se dégager à son tour et de sortir à temps... Je n'oublierais jamais et la cicatrice que j'ai gardée est là pour me rappeler que je suis celle qui a abattu les chances de survie de mon père. »
Après avoir retrouvé un petit appartement que Lana pouvait se permettre de payer, Anayeth est sortie de l'hôpital. Ce n'était pas le grand luxe et elles n'avaient qu'un lit pour elles deux. Il n'y avait pas beaucoup de meubles, mais Anayeth se sentait mieux que dans la grande chambre d'où elle sortait. Là au moins, elle voyait sa maman tous les jours.
Les premières nuits furent épouvantables. Elle ne parvenait pas à dormir. L'idée d'avoir tué son père la rongeait, la réalité écrasante du manque de sa présence rendait la fillette complètement folle.
Quand la nuit tombait, son visage devenait un champ de ruines. Les yeux rouges inondant de larmes ses joues, les cernes marquant son manque de sommeil, les lèvres gercées qu'elle mordait pour étouffer ses sanglots. Rouler en boule dans le coin du lit, elle plaquait ses mains sur ses oreilles, essayant de cacher cette petite voix en elle qui disait, « C'est de ta faute... C'est toi qui l'as tué. Comment fais-tu pour supporter ça ? ». Et quand, à bout de forces, elle finissait par s'endormir, la culpabilité venait hanter ses rêves, jusqu'à l'en arracher de force dans un cri d'effroi qui glaçait le sang de sa maman.
Deuxième Acte : Nouveau départ
La jeune fille finit par retrouver un cycle de sommeil presque normal. Elle dormait, mais il lui arrivait encore de se réveiller en criant avec toujours autant de peur. Elle avait repris les cours, mais elle était incapable de reprendre le tir à l'arc : le souvenir était encore trop douloureux. Malgré cela, la vie reprit son cours petit à petit.
Avec le temps, Anayeth avait finit par réapprendre à sourire. Les mois passèrent, l'été fit place à l'automne qui a son tour, il laissa sa place à l'hiver. Ainsi de suite. Quatre ans passèrent dans cette nouvelle vie. Rien de spécial n'arriva : une vie quotidienne entre une mère et sa fille. L'une faisan de son mieux à l'école, l'autre au travail.
Un jour, Lana présenta à sa fille un homme. Eric, jeune scientifique pokémon. Cela faisait un moment qu'elle le fréquentait et elle estimait que ça devenait assez sérieux pour en parler à sa fille. Au premier abord, Anayeth ne semblait pas apprécier l'homme en question. Il semblait gentil, avait une très bonne situation, homme de bonne famille... Pour elle, ce n'était forcément pas net. Que voulait-il à sa mère ? Jeune veuve, mère, pauvre, sans famille et incapable d'enfanter.
Pourtant, la jeune fille comprit vite son erreur. L'homme semblait être quelqu'un de bon. Quelqu'un qui avait les mêmes blessures, qui avait lui aussi vécut des nuits longues son dormir. Après un accident de voiture, il avait dû faire ses adieux à son fils qui avait succombé à ses blessures. Sa femme n'avait pas supporté son absence avait fini par se détacher de son mari. Ils finirent par se quitter officiellement, ne supportant même plus la présence de l'autre dans la même pièce. Ironie du sort, les deux demeures funéraires étaient non loin l'une de l'autre, c'est en allant se recueillir que ma mère l'avait rencontré.
Huit mois après avoir été présenté à Anayeth, il finit par proposer aux deux femmes de venir vivre avec lui. Malgré quelques réticences, quelques doutes, mère et fille finir accepter. La demeure était spacieuse, très bien entretenue et semblait être purement luxueuse en comparaison avec l'appartement qu'elles venaient de quitter. Il y avait de nombreuses pièces, Anayeth avait sa propre salle de bains. Sa chambre paraissait immense, bien plus qu'elle n'en avait besoin. Les jardins semblaient sans fin, tant celui de devant que celui de derrière. La cuisine était équipe de tout ce que pouvait imaginer. Il y avait une réserve très bien fournie également. Le salon avait une télévision excessivement trop grande, des rangées de disques, de films, mais surtout de livres. Et même dans la cave, on pouvait trouver quelques vins tous plus coûteux les uns que les autres.
Pourtant, ce n'est pas vraiment ce qui marqua le plus Anayeth à son arrivée. Quelque part, dans le jardin de derrière se trouvait une serre. Comme un dôme de verre sous lequel on pouvait voir diverses plantes et fleurs. Son mélange de couleurs et sa verdure avaient un côté paradisiaque pour la jeune demoiselle. Un petit paradis sous verre. Très vite, elle s'y glissa pour voir de l'intérieur cet endroit curieusement apaisant.
« Je me souviens de cette petite serre. Quand je l'ai aperçu dans le jardin, c'était comme un cocon de verre qui abritait le pays entier, tout du moins, une partie du pays. C'était comme un voyage sans devoir bouger de chez Eric. Le vert des feuillages était souligné par les reflets du soleil. C'était vraiment magique pour moi. Quand j'y suis entré, j'ai été envahie par des odeurs toutes plus différentes les une des autres. Les couleurs chatoyantes des fleurs rendaient tout ça encore plus beau. À ce moment précis, j'ai voulu tout savoir sur elles. Leurs beautés m'intriguaient, elles étaient belles et semblaient indispensable à la fois, enfin à mes yeux surtout. »
Anayeth était subjugué. Rapidement après son installation, elle décida de les étudier. Elle était curieuse de connaitre chacune d'elle et de savoir à quoi elle pouvait bien servir. Plongeante dans les bouquins botaniques, elle dévora toutes informations qui lui paraissaient intéressantes.
Rapidement, elle est devenue incollable sur le sujet. Elle savait beaucoup de choses et elle avait même commencé à apprendre les mélanges pour préparer des remèdes médicinaux. Quand elle fut assez sur de ses préparations, elle se mit à soigner les pokémons blessés, domestiques ou non, se retrouvant parfois avec une vingtaine de petits patients, sans jamais abandonner.
En parallèle, son beau-père l'avait encouragé à reprendre son arc et ses flèches. Elle appréhendait un peu au début, mais rapidement, elle retrouva ses marques et le niveau qu'elle avait quelques années au part avant.
Doucement, le temps continua d'avancer et Anayeth ne fessait que progresser. Peu de temps avant ses 15 printemps, Éric et sa maman se marièrent. Rien de bien exceptionnelle, mais ce fut une journée agréable. À leur retour de noce, Lana avait une surprise pour sa fille : deux pokéball. Dans la première, un Goupix femelle. Dans l'autre, un Rhinolove mâle. D'après elle, Anayeth était suffisamment responsable pour avoir ses propres pokémons et elle en prendrait soin.
Pour ses dix-sept ans, son beau-père lui fit à son tour une énorme surprise. Il lui fit faire un arc sur mesures et personnaliser. À deux, ils allèrent dans une boutique spécialisée pour prendre les mesures et choisir le modèle. En sortant du magasin, Anayeth se sépara de son beau-père pour aller faire un tour dans une galerie afin d'y acquérir quelques objets, sans se douter de ce qui allait se passer.
Un homme armé entra dans le magasin et déclara qu'il voulait avoir l'argent de la caisse. Non loin de là, Anayeth n'avait rien remarqué. Elle s'approcha de la caisse avec son article et se figea à la vue de l'arme à feu. Instinctivement, son corps recula pour fuir et elle se heurta à contre un rayon qui bascula et fit tomber la porte-lunettes qui tomba au sol dans un grand fracas. Le voleur se retourna vers la jeune femme, le sac de son butin à la main. Puis, sans le voir arriver, l'arme émit une explosion, puis une deuxième et le briguant partit aussi vite. Anayeth tomba au sol, succombant à la douleur. Une balle s'était logée dans son épaule gauche, le vendeur avait écopé de la deuxième dans l'estomac. La jeune femme perdit connaissance à l'arrivée des secours.
« Ce jour-là fut l'un des plus affreux de toute ma vie. Quand je suis entrée dans le magasin pour acheter de quoi remercier Eric, j'ai, comme toujours, commencer à fouiner dans tous les rayons. Je n'ai pas vraiment prêté attention au marchant qui avait l'habitude de me voir. Quand j'ai finalement trouvé ce que je cherchais, je me suis rendue à la caisse. J'avais pour ainsi dire l'habitude de venir et je connaissais très bien le chemin. Quand j'ai relevé la tête pour poser mon article sur le comptoir, je l'ai aperçu.
Il était grand, vêtu d'un jean et d'une veste en cuir noir. Il portant un bandana sur sa bouche et son nez. La seule chose qu'on voyait de son visage, c'était ses yeux. Des yeux bruns, remplient de peur et de haine à la fois. Dans son œil droit, on pouvait apercevoir une coloration. Un bout de son irise était plus foncée, presque noir. Sur sa pommette gauche, on apercevait le haut d'une brûlure qui semblait ressente. Je me souviens de chaque détail de ce visage. Comme si en fermant les yeux, je pouvais l'imaginer en face de moi.
Quand j'ai vu l'arme, j'ai paniqué. Mon cœur battait plus fort que jamais, une partie de moi était sûre que j'allais y laisser la vie. En reculant, je savais très bien que j'allais me heurter à quelque chose. J'espérais simplement qu'il ne l'entendrait pas. Pourtant, quand le petit tourniquet qui portait des lunettes tomba au sol, mon cœur s'est arrêté. J'avais tellement peur que je n'osais même pas regarder l'état de ce qui venait de se casser. Puis, quand il s'est retourné vers moi, une sueur froide a coulé le long de mon échine. Mon cœur battait tellement vite que je ressentais chaque battement partout dans mon être, comme s'il allait sortir en m'arrachant quelque chose. Puis, ce que je redoutais le plus arriva. Une explosion retentie et je me retrouvais au sol. Le bruit qu'avaient causé les tires me remémora un le visage de mon père qui s'était sacrifié à cause de moi. Après cela, je ne me rappelle que de cette douleur à l'épaule. Comme si on me brûlait de l'intérieur avec un métal bouillant qui m'arracherait la peau pour se frayer un chemin en moi. Puis, ce fut le noir complet, l'absence totale. »
Les secours arrivèrent et Anayeth fut transportée à l'hôpital le plus proche. Elle passa rapidement en bloc opératoire. La balle n'avait heureusement fait aucun dommage irréversible. Cependant, la jeune femme avait perdu trop de sang et l'espace d'un instant, son cœur s'arrêta de battre. Pendant onze secondes. Mais les médecins finirent par la réanimer et l'opération fut un succès. Elle aurait à faire une rééducation pour son bras, mais sinon tout irait pour le mieux.
Troisième Acte : Renaissance
Pourtant, ce n'était pas « tout ». À son réveil Anayeth n'était plus la même personne. Comme si pendant ces onze secondes, une autre avait pris sa place. Elle était devenue silencieuse, froide et amère. Elle ne souriait plus, ne sortait pas plus loin que le jardin et la serre et elle tournait court à chaque discussion, évitait tout contact avec les autres.
Sa mère et son beau-père tentèrent de la faire redevenir ce qu'elle était, mais rien ne marchait. À chaque rééducation, elle restait dans le silence, se contenta de faire ce qu'on lui demandait. Un psychothérapeute essaya de la faire parler, mais il n'eut qu'un silence lourd et froid en réponse, malgré ses nombreuses tentatives.
Essayant vainement de faire sourire, son beau-père lui annonça que son arc était prêt, que lui, son carquois et les flèches l'attendaient au magasin. Elle esquissa d'un merci et partit l'après-midi même le chercher. Sur le chemin du retour, elle fit une rencontre qui allait changer sa vie. Accidentellement, elle bouscula un homme d'une trentaine d'années. Elle releva la tête pour s'excuser et croisa son regard. Ce regard. L'homme ne fit pas attention en rentra chez lui en disant que ce n'était rien. Le cœur d'Anayeth s'arrêta une fraction de seconde. C'était lui, elle en était sûre. Le bruit du tire sonna à nouveau dans sa mémoire, suivit du visage de son père. Son cœur se remit à battre de plus en plus fort, jusqu'à ce que chaque bond résonnent en elle. Mais cette fois, ça n'était pas la peur qui l'alimentait, mais bien une rage ardente qui allait bientôt exploser.
En rentrant chez elle, Anayeth brûlait de l'intérieur. Elle ne savait pas quoi faire exactement. Elle était sur le point d'exploser à n'important quel instant. Au même moment, son beau-père sort de son laboratoire. La porte se referme doucement, mais quelque chose attire son regard. Dans un flacon posé sur une paillasse, un liquide argenté brille. C'est le déclic.
Comme une furie, elle part dans sa chambre. Elle prend le premier sac sous sa main et y met une couverture, ainsi que son portefeuille et une petite tirelire et quelque vêtement. Elle referme le sac et sort de sa chambre à la nuit tombée. Elle passe dans la cuisine, ajoute quelque vivre dans son baluchon. Elle met son carquois autour de son buste et entre subtilement dans le laboratoire d'Eric pour y dérober la petite fiole. Après avoir récupéré quelque objet utile, boussole, gourde, plantes. Elle ajouter à son sac ses deux pokéballs et part de chez elle.
Doucement, elle se faufile dans la nuit jusqu'à la demeure qui l'intéresse. Elle s'introduit en brisant une fenêtre au rez- de-chaussée. Doucement, comme un vautour, elle cherche sa proie dans le logis. C'est dans la salle de bains qu'elle trouve sa victime. Elle sort de son sac, la petite fiole sur laquelle une étiquette « Hg » a été posée. Elle ouvre la porte et se rue sur l'homme avant de l'assommer violemment. Elle lui enfonce le tube dé-bouchonner dans la bouche et d'y vider son contenu. Une fois le liquide avalé, elle se relève et contemple sa victime d'un sourire sadique à la limite de l'indécence. En sortant, elle prend une cape sur le portemanteau et l'enfile avant de quitter la ville discrètement.
Anayeth commence alors un long voyage. N'ayant pas su finir ses études, elle cherche rapidement une travail dans ses cordes. La solution vient doucement à elle, Absolution cherche une mercenaire pour effectuer deux ou trois bricoles. N'ayant aucune autre solution plus facile, la demoiselle accepte, de toute manière, ce n'est que temporaire. Une fois l'argent en main, elle trouvera autre chose de bien plus intéressant. Elle se fait rapidement de l'argent en acceptant quelques basses besognes par telle ou telle personne au sein de l'organisation. Elle finit par y trouver son nouveau style de vie, bien que solitaire et silencieuse. Finalement, le job lui plait bien plus qu'elle ne l'aurait penser.
Un jour, lors d'une recherche d'informations, elle se voit sauver un Abo accidentellement d'un Rhinoferos. La pauvre bête, morte de peur ce blottis sur la demoiselle en s'entourant autour de son buste. Bloquer par l'animal qui finit par lui faire de plus en plus mal, elle ne réussit pas à le faire partir. Elle se rend dans un centre pokémon ou l'on finit par trouver une solution : l'enfermer dans une pokéball. C'est ainsi et sans vraiment avoir le choix qu'elle se retrouve avec un troisième Pokémon à la suivre dans son aventure.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, maintenant, c'est vous de suivre son récit...
J'ai 2046 Bulbizarres dans mes poches. |
Posté le: Ven 25 Juil - 2:07
