L'histoire a commencé dans un petit quartier sordide d'Absolution, dans lequel la mafia locale organisait régulièrement des jeux, jeux consistant pour la plupart en l'organisation de combats à mort entre pokémon. Ce divertissement attirait beaucoup de personnes, avide de spectacle ou de sang ou l’appât du gains, car les paris allait bon train à ce genre de rendez-vous. Au fil des ans, cela permit à diverses personnes de s'enrichir. Peu à peu, le phénomène prit de plus en plus d'ampleur, les bookmakers gagnant de l'argent au-delà du raisonnable, ce qui fit naître un sordide business dans les rues d'Absolution. Des pokémons sauvages étaient capturés par des Mercenaires pour être revendu aux différents gangs, qui se chargeaient de les entraîner avant de les faire combattre dans des arènes spécialement aménagées. Cela dura pendant une bonne vingtaine d'années, et finit par attirer l'attention des hauts dirigeants d'Irratam.

L'alliance entre la mafia et le gouvernement d'Absolution pris un nouveau tournant le jour où un contrat entre ces deux partis fut conclu : en échange de gros investissements des politiques dans ce commerce, les mafieux acceptèrent de reverser un pourcentage de leur futur gains dans les poches de leurs nouveaux associés. Avec l'argent qu'ils obtinrent, les mafieux purent véritablement aménager l'ensembles des arènes clandestines construites dans les bas quartiers d'Irratam. Toute ces petites arènes furent rassemblées en un dense réseau de zone de combat, qui devint bientôt les souterrains des arènes. Au dessus de cet ex-quartier, un immense stade fut construit afin d'accueillir la population d'Irratam à un nouveau type de divertissements : les sanglants combats de l'arène Bone.

Aujourd'hui, l'arène Bone est ouverte depuis environ trente ans, et fait à présent partie du paysage économique, sociale et politique d'Irratam. Chaque nouveau héraut, en intégrant son poste de symbole d'Absolution, devient également le propriétaire et le maître incontesté de l'arène.


L'arène Bone est constituée de deux parties : le grand stade à la surface, qui accueille la population d'Irratam pour assister à de beaux combats et de belles condamnation à mort, et tout le réseau se trouvant sous ce stade, réservé aux habitués et aux bookmakers avides de sang et d'argent.
Le stade est rond, de dimensions 150 fois 130 mètres, avec une capacité totale de 100 000 personnes. Les pokémons volant étant autorisés dans l'arène, celle-ci dispose d'un toit fermé en forme de dôme afin d'empêcher les détenus de s'enfuir. De la même manière et afin d'éviter tout contacts entre les spectateurs et les criminels, un large mur circulaire en verre blindé monte à partir des bords du terrain et recouvre complètement les gradins. L'arène dispose en tout de 50 sorties et 8 ascenseurs pour permettre une bonne fluidité lors des entrées et sorties des spectateurs. Des écrans géants permettent de retransmettre les combats en temps réel et de faire des gros plans sur tel ou tel gladiateur. La surface du sol de l'arène est recouverte de sable et de poussière, tâchés par le sang répandu après chaque combats. Il existe en tout quatre entrées différentes aux points cardinaux du terrain circulaire, permettant d'envoyer les gladiateurs au combat.
Le sous-sol immédiat de l'arène contient les chambres des participants consentants, les cellules des prisonniers condamnés à mort (et de ceux ayant racheté leur vie en échange de combats dans l'arène), et des quartiers du personnel de l'arène. Des caméras quadrillent tout le secteur pour prévenir toute évasions ou violence entre détenus, et des gardes armés patrouillent en continu.
Un peu plus bas, la multitude de sous-arènes accueillant les parieurs et les bookmakers sont directement reliés aux coulisses du stade. Ancien quartier d'habitation, cet endroit a été surnommé La Ruche par les habitués. La Ruche consiste en un dense et sombre réseau souterrain s'étalant sur plusieurs niveaux de profondeurs. S'y déplacer sans se perdre est extrêmement difficile, la multiplication de couloirs et d'escaliers faisant de cet endroit l'une des places les plus sombres et retorses d'Irratam. Les rares ascenseurs que l'on peut y trouver sont soit délabrés, soit complètement pleins, ce qui ne facilite pas les déplacements. Toutes les sous-arènes sont à peu de choses près identiques : le terrain de combat est un carré de dix mètres, séparé des spectateurs par un grand grillage en fer. Ces même spectateurs étant surélevés d'environ trois mètres par rapport aux combattants, le terrain tient plus d'une fosse que d'une véritable zone de combats. Les seules caméras que l'on peut trouver dans la Ruche se trouvent dans les sous-arènes. La mafia étant plus ou moins maîtresse de la Ruche, la loi est un concept aisément oubliable dans cet endroit sale et glauque.


Les criminels attrapés par les autorités d'Absolution démontrant une certaine aisance au combat sont systématiquement envoyés à l'Arène, sans même leur donner le choix. Les détenus condamnés à mort peuvent demander la "faveur" d'être envoyé à l'arène Bone, dans l'espoir de se voir accordé une remise de peines après avoir gagné un certain nombre de combats. Les criminels très attachés à leur pokémons peuvent également intégrer les rangs des gladiateurs. En échange, ils gagnent le droit de garder leurs pokémons à leurs côtés.
Outre les repris de justice, des civils normaux peuvent également demander de participer aux combats. Ils acceptent alors de renoncer à tout leurs droits et sont mis quasiment au même niveau que les autres combattants. Bien évidement, vu la dangerosité des combats de l'arène Bone, peu de civils prennent une décision aussi lourde. Les rares qui en ont le courage ne sont intéressé que par l'argent et la renommée acquise par les plus grands des gladiateurs.
Les combats de l'arène Bone ne sont prévu longtemps à l'avance que très rarement. Que ce soit une exécution, une série de duels à mort ou une mêlée général, les organisateurs de l'arène regardent leur stocks (de viande de gladiateurs) avant de se décider. De ce fait, aucun combattant n'est à l'abri, et ne pas savoir s'ils devront se battre en se levant le matin les maintiens dans une angoisse permanente. Tout ceci est calculé par les lanistes et les créateurs des jeux, afin de rendre les gladiateurs les plus féroces possible au combat.
Chaque gladiateur peut amener un maximum de six pokémons avec lui le jour où il entre dans l'arène. Ses pokémons sont alors séparés de lui et déplacés dans une partie très bien protégé des sous-terrains, de manière à anticiper toute tentative de vol. Par la suite, ce même gladiateur ne retrouvera ses pokémons que le temps d'un combat, et les organisateurs les lui reprendront une fois qu'il aura gagné (s'il gagne). Si un ou plusieurs pokémons d'un gladiateur sont tués dans l'arène, les lanistes iront choisir (en fonction de la tactique du dresseur) le nombre exact de pokémons perdu dans la Ruche pour les prêter au gladiateur. Ces pokémons sont la propriété de l'arène Bone et le gladiateur n'aura pas le droit de les garder avec lui s'il parvient à sortir de l'arène un jour.
A l'arène Bone, tout est question de spectacle, et le public est roi. S'il désire reprendre sa liberté un jour, un gladiateur devra non seulement survivre à tout ses combats, mais également faire preuve d'assez de charisme pour se mettre la population d'Irratam dans la poche. Après quelques temps, et avec l'appuis du public derrière lui, le gladiateur aura la possibilité de faire sa demande auprès du Héraut d'Absolution. Toutefois, ce dernier n'assiste que rarement aux combats (environ une fois par mois, parfois deux). Cela laisse trente jours à chacun des gladiateurs pour faire grandir leur renommée et acquérir la gloire n'appartenant qu'aux plus grand des gladiateurs.

La Ruche a des allures de casino, en bien moins luxueux, beaucoup plus sale, violent, et avec un seul jeu disponible : les combats de pokémons. Depuis maintenant une cinquantaine d'année, le business sanglant de la mafia n'a que peu ou pas du tout changé (même s'il a grandi en importance) : les Mercenaires se chargent d'aller capturer des pokémons puissant, ou disposant d'un bon potentiel de combattant, puis ils les revendent aux lanistes de l'arène, qui se chargent de les entraîner, avant de les envoyer combattre.
Chacune des sous-arènes accueillent près d'une vingtaine de combats par cycle de 24 heures (la Ruche ne ferme jamais). Les pokémons, bien que dressés au préalable, n'ont pas de dresseurs pour les aider et n'appartiennent à personnes, si ce n'est à l'arène Bone. Les pokémons les plus féroces et ayant gagné le plus de combat gagnent souvent la sympathie des habitués et peuvent même gagner un surnom. Cependant, leur vie se résume à combattre pour survivre et la plupart d'entre eux sont devenus fou. Les pokémons qui gagnent un combat mais qui en ressorte estropiés, ou tout simplement incapable de combattre à nouveau, sont impitoyablement éliminés.
A chaque combat, de grosses somme d'argent sont jouées entre les parieurs, qu'ils soient des civils ou des gangs de mafieux. A plusieurs reprises ces jeux d'argents se sont terminés en règlement de comptes dans les recoins isolés de la Ruche, mais malgré cet environnement hostile et violent, les jeux et les paris n'en restent pas moins très bien organisés.


L'arène Bone offrent plusieurs types de combats différents à son public :

• Survie : fait office de condamnation à mort. Un gladiateur est jeté dans l'arène seul ou avec ses pokémons (ce choix revient au public), et il doit faire face à une horde d'adversaires. Ses adversaires peuvent être d'autres humains mais également d'autres pokémons, qu'il devra tous vaincre s'il compte rester en vie. Cette session de combat ne se terminera qu'à la mort du gladiateur, ou bien celle de tout ses adversaires.
  
• Duel : deux gladiateurs sont lâchés en même temps dans l'arène. Les organisateurs choisiront s'ils combattront avec des pokémons ou non. Au termes de ce combat, l'un des deux gladiateurs doit mourir.
  
• Mêlée générale : plusieurs gladiateurs combattent dans l'arène (maximum de 6 en même temps). Les règles sont ouverte et soumise aux fantaisies des organisateurs. Les mêlées peuvent se faire avec des pokémons, sans, les gladiateurs entre eux ou ensemble contre une horde d'adversaires, etc etc... le combat se termine sous ordre des organisateurs en fonction des désirs du public.
  

P.S : L'arène Bone est strictement IN-TER-DITE aux -18 ans, que ce soit en tant que gladiateurs ou de spectateurs, dans le stade ou dans la Ruche !!!