Quelle agréable petite ville.
L'air y était bon, il y avait très peu de nuisances sonores, les pokemons étaient partout ( et je ne parle pas de rattatac ou de tadmorve). J'adorais les villes comme ça. Tiens, je pourrais peut être y faire un concert un jour si j'ai le temps. J'irais voir le maire quand j'y penserais pour savoir comment l'organiser.
Tout en réfléchissant, j'avançais, sans vraiment m'en rendre compte, droit devant moi. Au moment où je sortis de ma réflexion, je pris conscience que j'étais rentré dans une petite ruelle, plutôt sombre. Elle donnait l'impression de traverser toute la ville. C'est exactement ce qu'il me fallait.
En marchant à travers la ruelle, je me demanda pourquoi personne d'autre que moi ne marchais ici... Peut être était-ce dus au manque de soleil. Ou peut être qu'elle n'étais juste pas très utile. Ou encore que c'était une impasse ( ce qui m'ennuierais énormément).
Tout en réfléchissant à ça , je pris un virage à angle droit pour tomber sur .... Et mercredi !
Je mis un moment avant de comprendre ce que mes yeux me montraient, et pour être franc, j'aurais aimé ne jamais comprendre. La scène qui se déroulais devant moi
comprenait quatre personnages : Trois homme qui m'avaient tout l'air d'être taillés en armoire à glace sous leurs long manteaux noirs encerclaient le dernier qui lui était plutôt le contraire, un matheux, un homme de science ou quelque chose comme ça.
J'entendis seulement la dernière de leurs phrases : "
On paye toujours nos dettes !" Puis, avec une machette que je n'avais pas vu jusque la, un des trois homme décapita le pauvre malheureux.
J'allais faire demi-tour quand soudain j'entendis :"
Matheo, il y a eu un témoin ! Je croyais que personne ne passais ici." A partir de la, c'est la mercredi. Je me mis à courir en sens inverse.
Je pouvais réussir à fuir, après tout j'avais cent bons mètre d'avances sur eux. Et puis, au son de leurs pas, je pouvais parier qu'ils couraient de façon pataude à deux a l'heure à cause de leur masse musculaire élevée. Sur de moi je tourne rapidement ma tête pour observer leur avancée et.... Ahhhhhhhhh !
D'une part ils n'ont pas l'air d'apprécier ma théorie de leur lente course et mettent tout en œuvre pour me démontrer le contraire : le sprint qu'ils sont en train de réaliser est digne d'un coureur d'élite.
De l'autre je pense que leur vitesse n'était plus le premier de mes problèmes : Ils venaient de sortir des armes a distances dont je me serais bien passé.
Une balle se figea dans le mur à quelques centimètres de moi quand, tout à coup, je ressentis une douleur forte dans mon épaule. Pas grave, ou plutôt pas le temps . Soudain, je vis la fin de la ruelle se profiler au loin, j'étais sauvé !
Enfin c'est ce que je pensais avant d'entendre :"
La balle de tout à l'heure était un avertissement, si vous ne vous arrêtez pas immédiatement, ce n'est pas le mur qui aura souffert le plus ce soir !"
Que dois-je faire ? J'étais tiraillé entre l'idée de continuer en prenant le risque de me prendre une balle ennemis ou m'arrêter et voir ce qu'ils allaient faire de moi. Aucun doute qu'ils me tiraient , après tout je les avaient surpris en train de commettre un meurtre, j'espérais seulement qu'ils iraient vite.
Ainsi, je m'arrêtais. Moi mais aussi mon espoir de pouvoir m'en sortir. Il n'y a que dans les films ou des Rangers viennent nous sauver.
Je me retourne pour voir la mort en face mais j'entend :"Ne te retourne pas ou je tire!" Bien. Je me replace normalement, j'entend les sons de leurs pas qui se rapprochent. C'est bon, ils sont à ma hauteur.
"
-tu nous à bien fait courir gamin, ça va pas jouer en ta faveur ça.-Matheo arrête de parler et tue le, c'est une des règles que l'on nous a imposé :"si pendant une mission de nettoyage, une tâche inconnue apparaît, nettoyez la à son tour. Tue le !-(Le troisième personnage qui jusque la n'avait rien dit pris la parole)
Attendez, je le reconnais lui. Il signait des autographes tout à l'heure. Il doit être connu. Un présentateur d'une émission de cuisine ou un truc comme ça. Je suis sur que certaines personnes sont près à payer beaucoup pour lui. Gardons le !-bien chef !"
Alors j'allais vivre. Malheureusement ils se trompaient sur la personne et ils allaient demander une rançon à la mauvaise personne. Ils n'auront jamais leurs rançon...
J'allais le dire quand je sentis un coup violent contre l'arrière de mon crâne .
Je sombre... Décidément c'est la mode !
Hop, passage case prison !