Si tu comprend pas ce que je fous la, viens par ici


"Bien, Chouchou, Fléau , je sens que l'on est arrivé !"

Cela fait depuis le levé de soleil que nous marchons à la recherche d'une zone d'entraînement reculée mais la lune est déjà haute à présent . Je descend de Chouchou, il est un peu fatigué mais sans plus.
Je tourne alors mon regard vers Fléau. Gros bémol : Il est loin derrière nous mais ne peut plus faire un geste sous l'effet de la fatigue.

"Eh bien, cet entraînement s'annonce plus dur que prévu si il avance à se rythme celui la. AIE (chouchou venait de me donner un coup de sabot sur le pied et me regardais d'un air dur) Et bien quoi ? J'ai pas raison ? Si mes parents ne m'avaient pas forcé à prendre ce boulet je ... "

Je venais de me rendre compte du problème... Je tourne alors mes yeux en direction du tortank. Il s'est arrête et ne fait plus un geste. Mais si ce n'était que ça... Le pire, c'est son visage. Il me regarde, blessé et triste. Il est triste de n'être plus qu'un boulet, il est triste parce qu'il était heureux de venir avec le fils de son ami et que celui ci lui crache dessus... je me rappelle son attitude joyeuse lorsque je l'avais sortis pour la première fois de sa poke ball. il était si heureux de retourner dans de nouvelles aventures.

A ce moment je m'en veux. Je m'en veux tellement. Soudain, j'envoie un énorme coup de poing dans un arbre pour essayer de faire sortir cette colère, ce dégoût de moi même. Fléau tourne le regard, il pense que c'est encore de se faute. Il doit regretter d'être venu, il doit se sentir tellement mal. Alors que le fautif ici, c'est moi. Rhaaaaaaa. Je m'approche alors doucement de Fléau. Il baisse la tête, il pense que je vais l'engeuler, le frapper peut être.

"Désole mon gr... Euu mon vieux. On est tous fatigué je crois. Moi le premier. Je pensais pas tout ce que j'ai dis. C'était que des fausses notes. Papa m'a raconté tout les combat que vous avez mené ensemble. Je t'admirais tellement que quand j'étais jeune, je voulais un pokemon qui te ressemble. Aujourd'hui tu es avec moi après de nombreuse année de calme et de repos. Il est normal que tu ai besoin d'entraînement. Et puis tu t'es quand même un peu laisser aller, lui dis je en frappant amicalement le dessous de sa carapace. Des demain nous commencerons a perdre tout ça. Mais pour le moment, ça n'a pas commencé donc on peut bien se permettre un repas copieux, qu'en dite vous tout les deux ? "

Chouchou poussa un cri de jour tandis que Fléau leva les yeux vers moi, plein d'amour et d'espoir. L'espoir d'être aimé de nouveau par un nouveau dresseur, après tout ce temps à se reposer.

Pfiuuuu... Je me réveille difficilement. Je crois que l'on a un peu trop fait la fête hier. Je suis crevé ! Un tambour frappe de façon désordonné dans la tête. C'est décidé, les veillées tardives pendant cet entrainement vont être à bannir !

Je me lève doucement, prend un Pok&fruit et un cookie dans mon sac et sers de la nourriture pour les deux autres. Puis je les appelle pour venir.
La résonance de leurs pas sur le sol pourrait presque être belle.
Pourquoi presque ? Pour la simple et bonne raison que l'image de deux pokemons arrivant en futur sur moi casse la magie du moment !

Je saute alors sur le côté avant de mourir écrasé. Ce serais la pire mort au monde je pense...
Quand la poussière retombe, Chouchou mange tranquillement dans sa gamelle avec gloutonnerie. Cependant je ne vois pas Fléau... Je regarde au loin pour me rendre compte qu'il est allongé plus loin et qu'il respire difficilement.
Je prend alors sa gamelle et la lui apporte.

"Décidément, il va vraiment falloir faire quelque chose pour toi !"

Il me regarde, presque gêné, puis se jette sur sa nourriture. Dix secondes plus tard il a fini et me regarde de façon suppliante.

"Oh oui... Et il va falloir faire vite. Je vais diminuer petit à petit la quantité de nourriture que tu engloutira."

Je lui ressers quand même une deuxième gamelle pleine et il se jette dessus en lâchant de petit cris joyeux.

Trente minute plus tard nous sommes réunis,nourris, lavé, habillé (pour ma pars) et prêt à débuter.

"Bien ! Nous allons pouvoir commencer. Tout d'abord, quels sont nos avantages et nos inconvénients ? 
 Toi Fléau tu es puissant et tu connais de nombreuses attaque... Enfin tu connaissais. Le but de cet entraînement sera de retrouver toute ses attaques importantes pour nos futures victoires.
Et puis merde, il faut bien le dire, tu dois transformer du poids en muscles !
Pour ce qui est de toi Chouchou, nous nous sommes trop longtemps caché derrière l'excuse de la non violence. Aujourd'hui nous devons apprendre à nous battre ! Ton entraînement sera donc d'apprendre des capacités physiques offensives. Nous retravaillerons également tes attaques spéciales offensives.
Quant à moi, je vais devoir me muscler un peu, m'entraîner à la course ( ne rigole pas Choichou, ce n'est pas pour mieux fuir!), et apprendre un peu des arts martiaux. J'irais bientôt à la ville la plus proche faire des courses, j'en profiterais pour demander des cours particuliers.
C'est tout, pour le moment. Des questions ? "

Chouchou émis un petit bruit interrogatif et me regardait comme si je pouvais y répondre.

"Bon on va dire que non, aucune question. Aller que l'entrainement commence !"

Dix heures ! Dix putin d'heures que nous nous entrainons ! Dix putin d'heures que nous suons pour devenir meilleur, pour devenir plus fort. Pour que je devienne quelqu'un !



L'oasis des trois cobra est un bon emplacement pour s'entraîner (bien que je ne comprenne pas le sens du mot cobra... Je n'avait entendu ça. Ce devait être une variété d'arbres ou de statuettes.)



Mais mon état n'intéresse personne, c'est ce que j'ai fait qui captive, n'est ce pas ?

Et bien pour tout dire, l'entraînement s'est bien passe : chouchou a utilisé sans relâche ses attaques chocs mental et coud'kran. A présent, je le vois pris d'une migraine énorme. Fléau a quand à lui retrouvé une attaque : hydrocanon ! Et vous auriez du voir avec quelle précision... Dommage que ce ne soit pas fait exprès. Nous n'avions eu aucun résultat le matin et, à l'heure de manger, un piafabec avait piqué un bout d'algues de Fléau. Vous auriez du voir avec quelle rapidité il s'est placé en position pour faire feu ( enfin eau mais vous me comprenez) et qu'il avait atteint sa cible, une cinquantaine de mètre plus loin. Il avait ensuite repris son algue et l'avait mangé comme si de rien n'était.

J'avais dus soigné le piafabec pour qu'il puisse revoler un jour.



Quant à moi, j'avais tellement fait de musculation aujourd'hui que mon corps entier menaçait de lâcher !


Enfin bref. Me voici à présent auprès d'un feu de bois. J'ai placé mon pokenav devant nous et nous regardons la télé.

Soudain notre série ( "la fin des mamanbo" ) s'arrête et une publicité la remplace. Une publicité pour poke&fruit me semble t'il. Une jeune fille plus jeune que moi bois son jus de fruit quand soudain son lapidonille lui vole et le bois à sa place. Nous rigolons en voyant cela.



"Alala, ils ne savent vraiment plus quoi faire pour attirer notre intention de nos jours."



Je profite d'être tranquille pour me fixer un devoir : chaque soir, j'allais appelle une connaissances plus ou moins proches pour prendre des nouvelles et ainsi renouer des liens. Je commence ce soir avec Zaha. Une amie du village de mon enfance. Je parle ainsi des heures et des heures.

Elle a rejoint l'école de scientifiques de Midori ( très bonnes écoles élitistes apparemment). Elle va avoir 20 ans et est avec son copain depuis 2 ans. Elle est heureuse d'avoir de mes nouvelles. Pour ne pas l'inquiéter j'évite de lui parler de l'enlèvement. Après tout, c'est fini cette histoire.

Quand elle raccroche, il est tard. Je dis alors :



"Bien les zouzous, je pense qu'il est l'heure de se coucher. Demain et un autre jour comme disait papa."



C'est ainsi en pensant à mon avenir que je m'endors ici, à l'oasis des trois cobras et sous une nuit illuminée par les étoiles du ciel.

Je baille !
Hier nous nous sommes vraiment couché tard... J'avais essayé de me coucher tôt mais il y avait eu un léger imprévu.

*flash back* :
"Bien les zouzous, je pense qu'il est l'heure de se coucher. Demain et un autre jour comme disait papa."

Je commence à m'endormir sous les étoiles quand j'entendis un bruit un peu plus loin. On aurait dis un objet qui tombait dans l'eau... Un objet, ou quelqu'un !

Je sors, doucement, pour ne pas attirer l'attention. Je cherche d'où vient le bruit. Je l'entend, dans le lac dernière la tente. Je m'approche. Je rampe presque. J'y suis ! Je regarde et :

"Putin mais Chouchou, que fous tu la dedans ? Tu m'a fait peur !"

Chouchou se retourne en sursaut, pris sur le fait. Il me regarde mi coupable- mi heureux.

"Et ou est Fléau ?"

Chouchou n'a pas le temps de bouger son museau qu'un énorme martèlement arrive à mes oreilles.
Je me retourne pour voir Fléau foncer sur moi, ses petits bras en l'air et sans regarder son chemin.
Je n'ai que le temps de sauter à l'eau tout habiller pour l'esquiver.
Elle n'est pas si froide... Quand je ressors de l'eau, il a sauté et s'est renfermé dans sa carapace de sorte à faire des ricochets sur l'eau. Chouchou me rejoint et me regarde joyeusement.

"Bon ok, maintenant que je suis la autant y rester mais ce sera pas tout les jours !"

*fin du flash back*

Bon, maintenant il faut assumer ! Je me lève, et tombe nez à nez face à un événement jamais vu : Fléau s'entraîne déjà ! Il court devant moi, fonce en direction d'un arbre et commence à l'escalader. Je suis si fier de lui, il doit faire ça en pensant à moi. Il atteins le sommet, cueille un fruit et le Range dans sa carapace. Puis il regarde le vide en dessous de lui et ses yeux s'agrandisse de frayeur !
Putin, encore une fois il fait de belles actions sans s'en rendre compte. Il m'appelle maintenant, à s'en décrocher la mâchoire. Il pleure presque !
Je fais un signe à Chouchou qui le fait descendre à l'aide d'une attaque mentale. Une fois au sol, Fléau se calme, prend le fruit dans sa carapace et le mange comme si de rien n'était.
Je ne comprendrais jamais ce Pokemon.

"Bien ! Nous allons commencer l'entrainement du jour.
Pour Chouchou, entraînement des attaques physique ce matin et on approfondira ton contact mental cet aprèm. Tu sais, celui découvert pendant ma captivité.
Pour fléau... Ba la je sais plus quoi faire. Tu va te rentraîner sur tes attaques eau comme hydrocanon et hydroqueue. (Il ne m'écoutait qu'à moitié). Évidement, si tu fais un bel entraînement, le repas de se soir sera peut être plus rempli qui sait. ( ok, la j'ai capté son attention et il a l'air pressé de commencer).
Quant à moi, je vais appeler un professeur particulier de savate, une sorte de boxe dévastatrice mais treeeeees violente. Au moins le jour venu j'espère être prêt !
Vous avez tout compris ? Alors c'est parti !"

Aoutch. Je suis cassé. J'ai engagé ce professeur pour m'entraîner, pas pour me démonter. Tout la journée il m'a dérouillé et je crois me douter que ce n'est pas terminé. J'ai au moins appris une chose... Pas comment me défendre malheureusement, mais que mon corps pouvait encore bouger après autant de coups reçus.
Il m'a promis que ça viendrais avec le temps et que la douleur est le meilleur des maîtres.

A présent maître Arnaud s'était retiré et reviendrait le lendemain après-midi. Bizarrement, j'étais mitigé entre l'envie d'apprendre et l'appréhension de la dérouillé que j'allais me prendre.

Bien ! Je me retourne vers mes pokemons. Quelque chose me paraît bizarre. Chouchou était trempé des pieds à la tête tandis que Fléau paraissait avoir des bosses de partout sur la carapace.
Aucun des deux n'osaient me regardaient et chacun regardaient dans un sens opposé.

"Laissez moi deviner... Fléau a réussi une attaque vibraqua mais a touché Chouchou qui s'est venger en utilisant un plaquage. C'est ça ? "

Les deux créatures me regardaient maintenant avec culpabilité.

"Et bien c'est parfait ! A partir de demain matin, vous vous entraînerez ensemble puisque vous donnez l'impression d'y mettre plus d'entrain.
Bon et si nous allions manger.
Un bon gros steak d'ecremeuh bien tendre... J'en salive déjà.
Mais vous êtes ou ?"

Mes deux pokemons avaient disparu. Après deux trois droite gauche avec la tête, je les repéra autour de mon sac contenant la nourriture. Décidément quels goinfres. Je me mis alors a courir dans leurs direction.

"Eh attendez moi pour manger hein !"

Ouaaaa... Je me rappelais plus ce que ça faisait d'avoir le ventre remplis a craquer. La je crois qu'on a eu notre dose.
Tortank s'est allongé sur le ventre est a rentré ce qu'il pouvait dans sa carapace tandis que chouchou s'était allongé en posant sa tête sur la-dite carapace.

Je me dis alors qu'il était temps de passer mon appel du soir.
J'ouvris mon holokit, et me mis a chercher la personne avec qui je parlerais dans quelques minutes...
Es yeux accrochèrent sur un nom... Ou plutôt un groupe de personne regroupé sous un nom : les ThinkDratak ! Un groupe de Rock alternatif dont j'avais fait la connaissance en tournée.
Je passa alors un coup de fils à leurs boss (Dan) et, par un curieux hasard, il se trouve que son groupe et lui même se situaient à moins d'une heure de route de mon emplacement. Ils vinrent immédiatement me rejoindre.

Je ne me rappelle pas avoir fait autant la fête depuis longtemps.
Ensemble, entouré de notre ville de musique, nous passions un moment magique. Par la barbe de fulguris, que ce groupe était génial !
Je me rappellerais toujours le moment ou je bus une bouteille entière d'alcool fort.
Si je précise ce détail c'est parce que c'est la dernière chose dont je me souviens... Après c'est le vide total jusqu'à maintenant ! Et ma situation n'est pas des meilleurs... Mais bordel de merde, qu'est ce que je fout en haut d'un bananier ? Et ou sont les autres ?

Bien ! Faisons un rapide résumé de la situation : je suis dans la merde... Plus précisément je suis dans la merde à dix m de hauteur. Et si on prend en compte le facteur de l'amnésie et celui de mon incapacité à descendre, on pourra en déduire que mon flippometer atteint un seuil critique.

Bordel mais comment ai-je pus monter jusqu'ici ? Et bourré qui plus est !

"Je dirais que tu à plus de courage lorsque la situation t'échappe jeune homme." Répondu une voix grave à ma question muette.

Je me retourna alors en panique en direction du bruit et failli tomber de l'arbre. Quand je repris mon équilibre, mes yeux se mirent à chercher frénétiquement la source de la voix mais sans succès.
À côté de moi, outre les feuilles du bananier, deux trois fruits jaunes, le tronc noueux et un passerouge, il n'y avait rien.

"Putin mais montrez vous ! Agissez en homme au lieu de vous cacher comme un lâche !
-Oh, parce que pour toi,dissimuler son identité afin de préservé sa sécurité est un geste de lâche ? Laisse moi te dire que c'est une question de point de vue. Et puis qui est le lâche entre celui qui se cache pour évaluer l'individu lui faisant face et l'homme qui accuse sans raison son adversaire ? ( j'étais persuadé d'avoir vu des feuilles bouger, ou bien un nœud de l'arbre... À moins que ce soit le passerouge... Putin mais ou était il ?). Mais tu a raison, je vais me montrer. Après tout, tu ne représente pas une menace."

Cette simple phrase me fit l'effet d'un marteau brisant mon ego sur l'enclume de la vérité. Alors comme ça je n'avais pas l'air dangereux ! C'est ce que l'on allait voir connard !

A ce moment, une partie noueuse de l'arbre se tordit et gonfla de plus en plus jusqu'à ce qu'une tête en sortit. Puis il se déplia de tout son long en s'étirant et je pus enfin le voir : c'était un homme d'une trentaine d'années mais qui paraissait remplis de vie. Il avait tout l'air d'être agile et rapide malgré sa grande taille (presque 1m80) et même si ça carrure était svelte, son corps inspirait la force pur. Mais c'est son visage qui m'intriguait le plus. Il avait des yeux marrons si foncé et si dur que je cru un instant qu'ils étaient noirs. Une fine bouche et un nez aquilin complétaient le visage fin de l'homme. Pour finir des cheveux noirs en bataille donnaient à mon interlocuteur un air rebelle et provocateur.

Pendant ma contemplation de sa personne, l'homme avait eu le temps d'enlever son déguisement.
DING. Ce signal m'indiquait que mon putin de flippometer venait de se re déclencher : en dessous de son costume, cet homme portait un habit noir, souple et moulant lui permettant de faire n'importe quels mouvements sans avoir de problèmes. Sur ce justaucorps était accrochée une multitude d'armes de formes, de tailles et d'utilisations différentes

"Vous allez me tuez,dis je en reculant doucement, c'est ça ? Pourquoi ? Je n'ai rien fait et...
-Tait toi gamin, je ne veux pas te tuer. Au contraire, je suis la pour t'aider.
-M'aider ? Vous voulez m'aider? Dis je incrédule.
-C'est exact, mais tout d'abord descendons d'ici, c'est fatiguant de se tenir en équilibre sur cet arbre(j'étais persuadé qu'il mentait, vu son allure et sa position, j'étais sur qu'il pouvait rester des jours ici sans bouger et sans ne jamais fatiguer.). Bon aller, toi d'abord !"

A ce mot, il donna une formidable poussé sur mon buste et je fus envoyer a quelque mètre de la... Et je n'avais plus d'appuis. Je me mis alors à tomber en tournoyant pendant que mes cries de terreur emplissaient l'air.
L'inconnu, tout en rigolant au éclat, cueillit deux bananes et effectua un saut de l'ange parfait.

La peur me saisi dès lors ou mes doigts se refermèrent dans le vide. Je tombais. Je tombais !
Un cri de terreur sortis de ma gorge. Que pouvais je y faire ? Chouchou !
Je saisi sa pokeball et ... Zut, apparemment je n'avais pas mes pokemons. Mais que c'était il passé hier soir ? Mes amis avaient ils commencé à me chercher ? Merde, ce n'était pas le moment de penser à tout ça ! J'allais m'aplatir dans moins de trois mètres ! Mes dernières pensées furent que ma mère avait raison : ne jamais faire confiance à des inconnus... armés qui plus est.

C'est alors que je senti une toile de mimigal sous moi. Je venais de la percuter et elle allait céder c'etait sur...
C'était pitoyable, en plus de mourir écrasé, j'allais être recouvert d'une toile de mimigal toute fraîche.

Mais elle ne céda pas. Au contraire, arrivé à quelque centimètre du sol, elle se tira et revint à sa position initial en me ramenant en arrière.
Je fus donc re éjecté mais de façon moins puissante et à une altitude correcte.

J'atterris sur le flanc et glissa sur quelques mètres. J'avais mal de partout et ma gorge étais sèche à force d'avoir crié tout du long. J'ouvris difficilement mon œil pour voir l'homme amorcer une rotation afin de rebondir sur la toile indestructible. Il effectua alors un looping parfait et atterrit sur ses pieds en amortissant le choc.

Tandis que je le regardais bouche bée , lui se comportais comme si de rien n'était. Ouaaaaaa. Il s'accroupit alors devant moi et continua son discours comme si rien ne l'avait coupé.

-Voilà qui est mieux. Bien ! Tu dois te demander qui je suis et c'est justifié. On m'appelle Selptern et tu peux donc m'appeler comme ça. Pourquoi je suis la ? Comme ça. Il n'y a pas de raison particulière. Je me promenais, c'est tout. Pourquoi je t'ai aidé ? Je ne sais pas. L'instinct je dirais. Quelque chose à l'intérieur de moi m'a poussé à te sauver et je ne saurais te dire mieux. C'est tout.
C'était fou. En une minute, Selptern venait de répondre aux questions qui me tiraillaient depuis que je l'avais rencontré.
-Et vous savez peut être ce que je foutais la haut ?
-Je crois comprendre oui... Vous puez l'alcool et vos mains ainsi que vos genoux sont éraflés... Vous êtes monté la haut dans un état d'ébriété et vous vous êtes endormis. Autre question ?
-Vous savez comment je pourrais rentrer jusqu’à mon camp ?
-Oui.
Une once d'espoir m'effleura soudain. J'espérais que cette histoire se finisse bientôt.
-Pouvez vous m'y emmener ?
-Non.
-QUOI ?
La surprise m'avait saisi si soudainement que la réponse était sorti toute seule de ma bouche. Je repris :
-Mais pourquoi ? Vous ne vouliez pas m'aider ?
-Et bien disons que le fait que je vous aide va me prendre un bon moment et mon temps m'est important. Donc je vais profiter de ce moment pour me détendre et rigoler un peu.
L'incrédulité se lisait sur mon visage. J'étais perdu et affamé et lui voulait en profiter pour rire de ma situation? Mais qui était il pour se moquer ainsi de moi ?
-Bien alors comment vais je rentrer moi ?
-Je vais te donner des énigmes et des indices et tu devra te débrouiller. Je t'aiderais seulement quand je n'aurais pas le choix.
-Bien... Vous avez gagné. Alors, quel est le premier indice ?
- Retrouve moi vers le point d'eau dans cette direction, dit il en pointant l'horizon. Dans soixante minutes maximum, sinon je m'en irais. Aller à tout à l'heure.

Le temps pour moi de retourner mon regard dans sa direction et il avait disparu. Je le chercha alors des yeux autour de moi mais aucune trace de lui, même au sol sur le sable Quel homme étrange.
Mais je n'avais pas le temps de réfléchir a tout ça. Je devais aller le rejoindre plus loin et le fait que le point d'eau soit invisible à mes yeux me montrait qu'il se situait à plus d'une heure d'ici. Je me mis alors à courir de toute mes forces.
Je devais y arriver !

Plus j'augmentais ma vitesse et plus l'eau s'approchait. Tout à coup je sauta pour atterrir en équilibre sur le premier rocher . Je ne pris pas le temps de m'arrêter et je re fis un saut en direction du deuxième rocher. Je fis de même jusqu'au cinquième rocher, soit un-cinquième du chemin, puis mon pied se pris dans un petit caillou et je pris une douche glacé.

Je crus entendre un rire au loin. Grrrr, il commençait sincèrement à m'agacer ! J'allais lui montrer moi. Des que j'arriverais la ba, je lui dirais mes quatre vérités ! Mais pour le moment je repartis au départ.

Une heure et six essaies plus tard je commençais à sentir ma volonté défaillir. Je n'avais réussi qu'à aller jusqu'au dixième rocher sur vingt-sept. J'enrageais ! Pourquoi ne pouvais je pas traverser ce passage ? Et surtout pourquoi cet enfoiré ne m'indiquait pas la route tout simplement ? Bordel j'étais obligé de lui obéir et pendant ce temps mes amis s'inquiétaient. Je devais me dépêcher !

Non ! Au contraire ! Comme tout à l'heure, la précipitation n'était pas la bienvenue. Je devais y aller doucement et, à force d'essayer, j'y arriverais à coup sur.

Tout le reste de la journée et et de la nuit j'avançais de rocher en rocher, passant parfois vingt minutes entre chaque rochers, et finalement, le lendemain matin, j'arriva sur l'autre rive. J'étais éreinté, trempé et mes pieds étaient blessé à force de marcher sur des rochers mais au fond de moi j'étais heureux d'avoir réussi et fier de moi.

Évidement, Selptern m'attendait déjà, appuyé sur un arbre. Je ne ressentais plus une once de colère pour lui. Quand j'arriva, il ne me regarda même pas, mais son sourire en disait long. Je lui dis :
-Que dois je faire à présent ?
-Tiens ? Te voilà... Je ne m'attendais pas à te voir avant longtemps. J'ai même cru que tu avais abandonner. (Je ne dis rien). Bien, alors voyons voir... Je crois qu'il y a une forêt par la ba, et si nous y allions ?
Une étincelle de défi brilla dans mes yeux. C'est parti !

Mais quelle enflure, quelle enflure ! Viens dans la forêt disait il, j'ai un autre défi... Bordel mais pourquoi je l'ai suivi ? Haha, c'est bien beau de sauter de rocher en rocher espacé de quelques mètres de différences... Mais ce défi la était bien différant.

Je l'avais suivi jusqu'au centre de la petite forêt annexant l'oasis puis il avait dit :
-J'espère pour toi que tu sais survivre en extérieur. Je reviens demain soir.
Il avait ensuite hésité avant de sortir un petit objet de sa poche. Après l'avoir un peu manipulé il me le lança. C'était mon holokit.
-Tu a le droit à un appel. Et tu ne peux pas appeler à l'aide, j'y veillerais. A demain.

Et il était parti... Enfin, il avait disparu quoi. Je m'organisa alors immédiatement pour survivre.
Quand j'étais jeune, je restais parfois trois quatre jours avec Chouchou au bord de la rivière. Je mangeais des baies et dormais à la pleine étoile. Cette fois ci ce n'allais pas être très dur, enfin je l'espérais.

Tout d'abord faire un feu pour se réchauffer. Cette tâche ne me pris que quelques minutes. Cependant, la lumière attirant les pokemons sauvages, j'abandonna rapidement la source de chaleur pour partir chercher de quoi me nourrir.

Quelque heures plus tard la nuit tombait et j'avais réussi à manger suffisamment de baies pour me nourrir. Je me posa alors contre un arbre et pris mon holokit.
Qui appeler ? Il avait dis de ne pas chercher à appeler les secours mais c'était sûrement pour m'en dissuader. Je composa alors le numéro de Dan.
Que se passa t-il après ? Je ne sais pas... L'appareil se mis a vibrer puis me transmit une micro décharge dans les mains.

Bon les secours ne pouvaient être contacter. Alors qui appeler ? Un ami ? Mais pourquoi faire ?
C'est bon je savais. J'allais appeler Jinald, un de mes meilleurs amis, pour essayer de me calmer un peu. Je composa son numéro mais mes mains restèrent contracter par appréhension de la décharge éventuelle.

BIP BIP BIP
Ça décroche. Je respire un bon coup et c'est parti.
-Yo Jiji, comment ça va depuis le temps ? Tu va voir j'ai des tonnes de trucs à te raconter.
Sa voix me parvenait mais très faiblement.
-Salut Alex, ça fait un bail, tu sais je ne peux pas trop te parler pour l'instant...
-Non mais t'inquiète, cette fois ci j'ai le temps, c'est pas comme pendant mes concerts. Tu devinera jamais ou je suis, c'est sur !
-Non j'en ai aucune idée, ou t'es ?
-Ba à vrai dire... Moi non plus ! Je suis perdu après une soirée bien arrosé et la seule personne qui sait ou je dois aller me donne des défis pour m'emmener jusqu’à mon camp. Enfin bon c'est bizarre mais c'est sympa (enfin c'était sympa un moment quoi)... Et toi ?
-Moi je suis... (J'entendis un bruit soudain de l'autre côté de l'appareil).
-Ah ok, c'est pas mal ça. Et tu t'amuse bien ?
-Ben on ne... Woh !
-Comment ça woh ? Explique toi la !
-Non rien... Je ne peux vraiment pas te parler pour le moment.
-Comment ça tu peux pas me parler ? C'est à cause de ma situation de star ? Je t'ai déjà expliquer que ça ne changerais rien à notre amitié !
Nous avions souvent eu ce genre de conversation ou il était gêné de par mon nouveau statut et ne savais plus comment il devait me parler...
-Non c'est pas ça, c'est que... (J'entendis de nouveau un grand bruit comme un raclement cette fois).
-Allo ? Allo ? Jinald ? Arrête de faire comme si tu étais pas la, tu à plus dix ans abrutis !
-(j'attendais un bon moment avant de finalement re entendre la voix de mon ami essouflé). Allo ? Ouais, désole je... Bordel, sale monstre !
Que lui arrivait il ? Il n'avait jamais été comme ça avec moi... Ma colère ressortais petit à petit !
-Jinald tu es sur que ça va ?
-Sale merde tu va le regretter !
C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Trop c'est trop !
-Tu es sérieux la ? C'est ça ouai, dégage !
Et je raccrocha !

Putain, mais que lui avait il prit de me parler comme ça. Il avait toujours été super avec moi, alors pourquoi ?
Ça y est, j'étais énervé au plus haut point... Encore plus qu'avant l'appel.
Et l'autre qui refusait de me laisser sortir avant demain soir... Tout le monde s'était ligué pour me faire perdre les pédales !

Soudain j'entendis un bruit sortant de derrière les buissons. Parfait, j'allais pouvoir me défouler un peu !

J'attend. Je suis prêt. A l'instant même ou la créature sortira de derrière ce buisson, je la massacrerai ! Elle n'y était pour rien certes, mais j'avais besoin de passer mes nerfs sur quelque chose et elle était la au mauvais endroit au mauvais moment.

Soudain une forme sorti de derrière les fougères... Un cerfrousse !
Celui ci me vis et me regarda droit dans le yeux. Nous nous regardions ainsi, chacun observant l'autre à la recherche de la moindre faille.
Si vous vous posez la question "va t'il vraiment l'affronter ?" La réponse est oui. Ce n'est pas un simple cerfrousse qui causera ma perte ! Et je suis super énervé surtout !

Tout à coup, le cerfrousse bondi dans ma direction en tentant de me frapper de son sabot au visage. Cependant par réflexe, je fis un pas de côté et mes mains plongèrent en direction de ses bois avant de se refermer sur... Du vide !

L'illusion disparu et le cerfrousse réapparu derrière moi en me frappant de ses bois dans le dos. Je m'effondra aussi. Ce pokemon était un malin, il avait utilisé l'odeur de ses bois pour m'hypnotiser. Bien, ce n'est pas ça qui allait m'arrêter !

Je me relèva alors tout en observant l'être me faisant face. Nous nous tournâmes alors autour puis il bondi de nouveau.
Mais cette fois ci, il ne m'aura pas ! Je resta au même endroit, ferma les yeux et tenta de trouver un bruit m'indiquant la position du vrai cerfrousse.
AIE. Une grosse douleur me prit alors dans la poitrine. Le pokemon qui m'avait attaqué était le vrai et je n'avais pas esquivé.

Cependant, cette fois ci, je ne tomba pas et attrapa ses bois. Puis, en forçant de toutes mes forces, je commenca à tourner. Petit à petit mon ennemi se mit à tourner avec moi et, quelques secondes plus tard, nous atteignions une vitesse qui refusait la moindre erreur. Le premier qui se louperait tomberait à terre et laisserait l'avantage à l'autre.

À peine quelque tours de plus et le cerfrousse se prit la patte avant dans une autre arrière et s'écroula au sol. Je l'accompagna alors à terre et le bloqua à l'aide de mes bras.

Soudain, le pokemon se transforma en rayon rouge et disparut vers ma droite. Je relève alors les yeux pour apercevoir Selptern en face de moi, une super ball à la main. Il me dit alors :
-petit, tu a réussi le test avec brio... Il faut que l'on discute !

Nous somme assis autour d'un feu de camp. Personne ne parle. J'ai beau essayer de comprendre le sens de ses phrases, celles ci restent hors de ma portée. J'ai réussi le test ? Mais quel test ? Pourquoi un test maintenant ? Je cherchais simplement le chemin le plus court vers mes amis...

Je lève les yeux et essaye de distinguer le contours de son visage à travers les flammes. Selptern m'observe !
Enfin il se décide à parler :
"- Bien ! Comme je te l'ai dis tout à l'heure tu à réussi le test. Tu dois te demander quel test... Cette série d'exercices que je t'ai fait faire m'a permis d'évaluer ton niveau ou ton adaptabilité à l'offre que je te ferais tout à l'heure. Tu a prouvé que tu savais utiliser ta tête et ta patience quand il le fallait. Tu m'a aussi montré que tu n'abandonnais pas en combat, heureusement d'ailleurs que j'avais dis à mon cerfrousse de se laisser faire au bout d'un moment sinon tu y serais passé. Je vais te proposer quelque chose mais tout d'abord je vais te poser une question. Sais tu ce qu'est un Ombre ?
- Euu oui. Enfin plus ou moins. Selon les croyances populaires, ce serait des assassins supérieurs qui ne tueraient seulement pour les causes qui leurs paraissent juste. Pour eux, la mort est une forme d'art et de talent. Pourquoi ?
- Et si je te disais que j'en était un ?
Mon sang ne fit qu'un tour et mon être se figea. Bordel, mais que faisait un Ombre par ici ? Il voulait me tuer ?
Attend ! Si ça se trouve, il mentais et essayait de m'apeurer.
- prouver vos dires !
- Encore une chose que j'aime chez toi... Regarde bien !
Il se leva et j'eu un petit mouvement de recul auquel il ne réagit même pas. Il sorti alors une l'âme fine et effectua des mouvements que seul un homme comme lui pouvait faire. Quand il se rassît, tout les arbres autour de lui s'effondrent...
Il était si rapide que je n'avais rien vu ! C'est un vrai Ombre ! La j'ai peur.
- Et voilà. Viens à présent le moment de ma proposition. Prépare toi bien... Voudrais tu devenir mon apprenti ?