Épisode précédent: https://pokrpg.forumactif.org/t93-taverne-aidez-moi


Je me réveillais au bout de quelques heures. Je ne voyais rien, tout était flou. Quelques secondes plus tard, ma vision revit à la normale, et je vis que j'étais dans une salle blanche, dans un lit blanc. Il y avait une fenêtre, d'où je voyais qu'il faisait nuit. Puis j'entendis un petit cri

-Leveiiiinard

Je me trouvais donc dans le centre pokemon. On avait du m'y amener après mon évanouissement à la taverne. Je sortis de mon lit, et marchais vers la petite fenêtre. Je distinguais la lune à travers les nuages. Je posais ma tête sur mes bras et observais la lune. Elle me rappelait les soirs où mon frère et moi, on s'allongeait sur l'herbe de notre jardin et on la regardait. Mais tous ça était finit depuis longtemps, plus jamais son frère ne lui en reparlait...

Quelqu'un toqua à la porte :

 - Arthur ?

 - Oui... c'est moi.

 - Vous allez mieux ? Le propriétaire de la taverne vous a ramené, vous vous êtes évanouit...

 - Oh ? Euh, oui merci, je vais mieux...

 - Nous allons vous demander de passer la nuit ici, un homme est sur son chemin pour retrouver votre
Roserade.

 - D'accord madame.

Je sautais dans mon lit, et fermais les yeux.

En voyant ce petit garçon si mal en point, je ne pu m'empêcher d'aller le voir dans sa chambre d'Hôpital.
De ce que j'avais compris, on l'avait trouvé amoché dans une taverne du coin.

Je soulevais les draps et vis sa jambe enroulé comme du jambon dans une grosse bande blanche rosée par le sang. Je ne devrais pas être là, je devrais être en train de travailler mais qu'importe, la science attendra, elle avait toujours attendu avec moi, alors un peu plus ou un peu moins...
Il dormait à point fermé, sûrement épuisé par ces derniers événements. Puisque je n'avais rien d'autre à faire pour le moment, je décidai de rester un peu, le temps qu'il se réveille et qu'on lui rapporte son Roserade.

Pykak à côté de moi le regardait d'un air dépité, touchant sa jambe en la regardant fixement. Puis d'un seul coup il fronça ses sourcils et une drôle d'aura bleuté entoura la jambe. Quand il arrêta son cirque, la jambe avait l'air en bien meilleur état.
Soin... Depuis quand Pykak savait faire ça ? En tout cas le jour où je m'étais piqué avec mon couteau très très pointu il s'était fichu de moi sans rien faire d'autre...
Quel idiot ce gros canard jaune. Hé hé, en y pensant ça me fit rire, il était décidément plein de surprises.

Pendant que je lui faisait un "shampoing" avec mon poing sur son énorme crâne et qu'il râlait en poussant des "Kwaks" dans tous les coins, le gamin se réveilla. D'un seul bloc, Pykak et moi nous arrêtâmes, mon poing encore sur la tête de mon par't'naire.

J'allais pousser un cri, mais un détail m’intriguais. Ma jambe, elle allait beaucoup mieux. Après quelques observations de celle-ci, je me rappelais qu'il y avait quand même un homme que je ne connaissais pas dans la même pièce que moi. Son pokémon inclina la tête, avec un regard intrigant. Je ne savait pas quoi dire... devais-je le saluer ? Demander si c'était lui qui m'avait soigné ? Demander qui il était ?
Mais je n'eus le temps de rien dire, car son Psykokwak lâcha un : "Kwak ?"

Qu'est-ce que sa signifiait ? Puis je me rendis compte que j'étais ridicule de me poser autant de questions, et qu'en plus sa faisait bien plus de deux minutes que nous poirotions dans cette chambre.

 - Bo.. bon... bonjour monsieur, dis-je enfin

Kwak ?
 - Bo.. bon... bonjour monsieur
Psykoo. Kwak kwak ! Kwak Psyko !

... j'hallucine ou bien il était en train de se présenter ? Quoi que, si ça se trouve ce n'était pas moi que le gamin appelait monsieur. Après tout il avait devant lui un docteur !
Cette pensée et la foule de souvenirs qui me remontèrent me firent éclater de rire. Entre l'autre qui était partit dans un monologue incompréhensible et le jeune garçon aux yeux écarquillés il y avait de quoi rire !

Reprenant mon sérieux, mais gardant mon sourire, je m'attachais à fermer le bec de Pykak avec mes deux mains, ce qui ne le découragea nullement à parler. Un vieux bruit étouffé sorti de son bec, ce qui me fit pouffer de nouveau.

 - Salut gamin, je m'appelle Kazuhiro mais tu peux m'appeler Kazu. Lui c'est le docteur Pykak, une longue histoire ! Désolé de te réveiller comme ça, je vois que tu comprends pas tout ce qui se passe. Je suis rentré un peu au hasard dans ta piaule en te voyant dans cet état. Pour ta jambe là c'est Pykak qu'il faut remercier. Faut croire qu'il s'occupe plus de ta santé que de la mienne !
J'ai entendu pour ton Roseliade, un problème ?

J'étais émerveillé de voir que cet homme était aussi en forme a cette heure. Mais je ris, son Pykak était hilarant. Et en plus il continuait ses "Kwaks !", malgré son dresseur qui tentait de l'en empêcher.

 - Bonjour Docteur Pykwak. Et bonjour Kazuhi... euh enfin Kazu. *se frotte les yeux et baille* Mon Roserade... oh oui euh c'est un peu long à expliquer... je suis assez maladroit et en me promenant, j'ai trébuché. Mon roserade a donc été séparé de moi... et, monsieur c'est gentil de me rendre visite, d’habitude, je ne reçois pas autant d'attention...

- Tenez monsieur, vos Pokémons ont été soignés, appelez-nous si Symbios présente à nouveau des symptômes de confusion.

- Merci à vous, votre travail est irréprochable comme toujours Infirmière Joëlle.


Elle me fit un sourire puis je repartis en m'apercevant que Kazu avait bougé de l'endroit où il était assis.

Bon sang où es-tu encore passé Kazu ?
Tu ne grandiras donc jamais dans ta tête...
Je vais l’appeler sur son Holokit pour savoir dans quel pétrin il s'est encore fourré...

*compose le numéro sur son Holokit, ça sonne*

 - Bha, t'inquiètes pas, il a pas du aller bien loin, il va vite être retrouvé ! Enfin, on papote on papote, mais c'est quoi ton petit nom ? Parce que...


*BIP BIP* *BIP BIP*

 - Rhaa, c'est quoi ça ? Bon bouge pas. Heu... ouais bref !

Je me demandais qui pouvait bien m'appeler, en général quand je suis de sortie on me laisse tranquille...
Devant moi se matérialisa comme d'habitude mon destinataire en image de synthèse bleue. L'holokit m'a toujours émerveillé, et continu encore de me surprendre.

Devant moi donc se matérialisa Takeshi. Oups. Je l'avais oublié celui-là ! Entre-temps quand il est perdu dans son carnet de notes il n'est jamais du genre bavard, je préfère faire un tour avec Pykak dans ces moments-là.
Je vis que le gamin regardait l'engin et devait se demander qui était cet intrus irréel. Dans un de mes jours blagueurs, je lui refourguais l'objet et lui demandais de se présenter comme étant Kazuhiro Saitô.

Juste pour embêter mon frère oui !

Je regardais cette machine. C'était magique.

Je m'appelle Arthur... Arthur Kard. Je voyage dans Madrigal, car je n'ai pas de maison... mais nous ne sommes pas la pour ça... merci de m'avoir rendu visite, mais je pense que la petite personne bleu vous attend, alors... au revoir.

Je m’avançai un peu, et caressais la tête de Pykwak. Mais épuisé, je m'endormi d'un seul coup...

Dépité que le jeune Arthur n'ai pas voulu jouer le jeu, je repris mon Holokit. Il s'était endormi, une main contre le corps de Pykak qui le regardait avec ses grand yeux ronds.
Takeshi m'apprit qu'il avait terminé et que je devais le rejoindre.

En sortant je remis la couverture sur Arthur, espérant que tout irait bien pour lui à présent et que son Roserade lui reviendrait vite.
Je m'apprêtai à sortir pour rejoindre mon frère quand deux types tout sales déboulèrent du coin du couloir. Bousculant le Docteur Pykak.
Kwak ! Zbrouf.

Mou et gros comme il était il ne risquait pas grand chose, ce qui m'inquiétait c'était qu'ils allaient en direction de la chambre d'Arthur.

Hey vous, vous lui voulez quoi ?

J'atteris devant le centre Pokémon, mon ami finissant de m'expliquer l'affaire. Ainsi Arthur se trouve ici... Bien, je m'avançais vers les portes automatiques. Elles s'ouvrirent et j'entrais. Tandis que l'on m'indiquais la chambre d'Arthur. Je parlais avec Arkeley de tous ce qui venait de se passer... Et j'allais vers sa chambre quand...


 - Vous, vous lui voulez quoi ? nous demanda un inconnu.
 - Rapporter ce Roserade à son dresseur : Arthur.
 - Ah ? très bien, suivez moi !

Nous suivîmes cet homme jusqu’à la chambre d'Arthur

Je dormais toujours, et je pensais à ce dresseur qui m'avait rendu visite. Jamais on ne m'avait autant prêté d'attention...
Je me demandais si je reverrais mon Roserade un jour, je l’espérait en tout cas... car c'était un cadeau de ma mère. Je ne l'ai jamais connu, elle est morte en accouchant. Le rozbouton qu'elle m'offrit, je ne voulais pas le perdre. Ce n'était pas un souvenir d'elle, non, c'était pour moi une façon de me faire pardonner de l'avoir tuer. Puis je pensais à ce qu'a dit l’infirmière Joëlle, comme quoi un jeune homme est parti à la recherche de mon Roserade... ça voulait dire que tout n'était pas perdu

Mais pourquoi tant d'attention pour un petit garçon. Est-ce parce que j'étais sur le point de mourir ? C'est donc ça le secret, il faut souffrir pour qu'on s’intéresse a vous ? j'essayais de percer le secret, car moi à la maison, on me battais, on me maltraitais, mon frère aurait pu me protéger de mon père, mais rien, rien voila ce qu'il faisait. Il ne me protégeais jamais, me laissais en pleurs sous les poings de mon père. Il étais toujours pressé... si seulement je savais pourquoi... mais je n'ai que 7 ans, qui écouterais un petit gamin fuguant de chez lui ? Personne.

Il ne faut pas que je m'endorme, car quand l'homme qui a retrouvé mon Roserade arrivera, je veux le remercier.


*Ouvrant la porte*-Il est ici

 - Merci infirmière Joëlle, lui dit l'homme

Il mit mon Roserade près de mon lit, puis il repartit.
Le lendemain matin, je me levai au près de mon pokemon chéri. Je m'habillai rapidement, je couru a ma boite PC, je repris mon Corayon contre mon Milobellus, puis sortit du centre pokemon en remerciant l’infirmière Joëlle.

Quête finie, bravo à vous.
Il n'y aura pas de récompense à cette quête vu que le système des récompenses vient juste d'être mis en place.